De nos jours, Internet est indispensable. En effet, il est inconcevable d’imaginer notre vie sans cette technologie encore plus après deux ans de pandémie qui a contraint à une utilisation plus importante et à une digitalisation des loisirs, mais aussi des besoins professionnels, éducatifs ou encore financiers.
Depuis (déjà) plus de 30 ans, le Web a connu des changements et il s’est adapté à ces transformations en passant du Web 1.0 au Web 2.0 puis au Web 3.0 qui, à ce jour, prend petit à petit une place plus importante dans notre utilisation globale d’Internet.
Des étapes différentes qui s’adaptent à l’évolution du monde
Le Web 1.0, un web statique où les utilisateurs étaient passifs
“On vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître” disait Charles Aznavour dans l’une des plus belles chansons de la musique française, La Bohème. Or, ici, nous ne parlerons pas de Montmartre, ce mythique quartier d’artistes mais… des sites Internet.
Dans cette fameuse époque, de la fin des années 1980 au début des années 2000, les sites étaient statiques. Les pages étaient créées par des professionnels pour que les utilisateurs puissent simplement les regarder, les interactions entre les deux parties étaient donc inexistantes. Les internautes ne pouvaient pas commenter, échanger, ils pouvaient seulement lire les contenus publiés par le site.
Sur le Web 1.0, les forums étaient très populaires et les internautes aimaient échanger sur divers sujets. Cette tendance a fait naître une nouvelle forme de Web… le Web 2.0.
Le Web 2.0, un web participatif où les internautes ont pris le contrôle d’Internet
Internet a connu plusieurs révolutions, mais il y en a une qui a véritablement marqué un changement : les réseaux sociaux. Comme toutes les révolutions, cette dernière a fait émerger une nouvelle notion : le web 2.0.
Le Web 2.0 est aussi qualifié de web participatif, voire contributif, car les utilisateurs échangeaient des informations, communiquaient entre eux, mais aussi avec les professionnels derrières les sites Internet. Cette forme de Web a modifié les interactions ainsi que la communication entre les deux parties.
Le terme collaboratif n’a pas été utilisé au hasard pour parler du Web 2.0 car cette notion permet de décrire une communication horizontale entre deux parties. D’ailleurs, les réseaux sociaux permettent aux utilisateurs de dialoguer entre eux en tant que créateurs ou utilisateurs, là est toute la différence entre le Web 1.0 et le Web 2.0.
Pour la petite anecdote, c’est ici sur le Search Engin Marketing (SEM) c’est-à-dire le SEO + le SEA est né ! En effet, face à la masse de contenu qui apparaissait de jour en jour, les entreprises devaient s’assurer d’être visibles et trouvées par les utilisateurs. Face à cet afflux d’informations, le Web 3.0 tend à pointer le bout de son nez depuis près d’une décennie.
Le Web 3.0, un web sémantique où les internautes ont accès à un Internet personnalisé
Le Web 3.0 dit le web sémantique ou encore web décentralisé à pour but d’obtenir toutes les informations concernant une personne afin de personnaliser au maximum la navigation. Bien que ce concept en soit encore à ces prémices, nous pouvons déjà constater les conséquences de celui-ci : recommandations YouTube, films Netflix en fonction des goûts, recommandations personnalisées sur Amazon, suggestions en fonction des achats sur le Drive d’Auchan… Le Web 3.0 apparaît de plus en plus dans notre vie quotidienne et nous y sommes tous les jours confrontés un peu plus.
Le Web 3.0 représente (pour le moment) la dernière génération du Web. D’ailleurs, Tim Bernes-Lee, l’inventeur du Web, avait prédit cette version d’Internet, incroyable non ? Dans ce concept, les applications, les sites et tous les autres services sont nourris grâce la technologie des registres distribués, notamment la blockchain.
En clair, cette technologie a pour but de collecter les données, de les stocker et de les interpréter grâce à de l’intelligence artificielle (IA). Grâce à l’IA, Internet devient plus puissant et intelligent, car ils peuvent traiter les informations et y répondre parfaitement. Les machines peuvent interpréter sémantiquement toutes les datas et faire vivre une expérience utilisateur unique.
À l’heure actuelle, voici comment le Web 3.0 est utilisé, cependant le but réel de cette technologie c’est de donner un certain contrôle aux internautes.
Le Web 3.0 : une décentralisation qui mène à un contrôle quasi parfait des internautes ?
Les différentes crises que le monde a connu prouvent qu’un pouvoir centralisé est souvent la cause des problèmes rencontrés. Pour palier à ces lacunes, le Web 3.0 décentralise les protocoles et les utilisateurs doivent posséder un certain contrôle sur les datas qui transitent à leur sujet. Il est vrai que c’est n’est pas encore le cas, mais il faut imaginer que cette forme d’Internet dans sa version définitive ne sera présente que dans une dizaine d’années.
La décentralisation fait naître des nouveaux concepts dont la blockchain et les cryptomonnaies qui sont les plus connues d’entre eux. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission des données ainsi que des informations. Les principales caractéristiques sont qu’elle est transparente et sans aucun organe de contrôle tiers.
Ces notions sont la source de plusieurs grands sujets d’actualité comme les NFT, le Métaverse (dont nous avons réalisé un sujet détaillé que nous vous conseillons si vous souhaitez en savoir plus), Internet of Things, la réalité augmentée…
Les entreprises notamment les GAFAM anticipent ce changement en proposant des solutions innovantes bien que la question des données des utilisateurs soit encore en suspens alors même que cette notion est l’une des plus importantes pour les utilisateurs.
Le Web 3.0 vise à redonner le pouvoir aux internautes, à casser cette frontière entre le monde numérique et le monde réel, mais surtout avec une notion différente du rapport à l’argent. Or, les géants du Web font d’énormes profits en vendant les données privées des utilisateurs. Évidemment, ils peuvent influencer sur la modification des lois et peuvent interdire ces nouveaux concepts de monétisation, mais on se doute qu’ils commencent déjà à se placer stratégiquement sur ces créneaux pour des raisons financières.
Cependant, on constate que la décentralisation prend (déjà) de plus en plus de place et les internautes ont la possibilité de faire bouger les mœurs. C’est eux qui amènent les révolutions et donc les changements sur le Web, alors peut-être dans quelques années, un Internet plus juste, plus transparent et surtout plus respectueux de la vie privée nous attend. Stay turned !
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